-1 Depuis quand vous êtes-vous converti au à la production biologique?
Je suis certifié bio depuis 2006
Quelles en sont les raisons ?
J’ai débuté l’apiculture en 1997 et traité mes ruches cette année là contre le varroa avec un acaricide synthèse. Après coup, je me suis juré que c’était la première et dernière fois. Des années plus tard, des résidus ont encore été retrouvés dans mes cires. Un des principaux critères de l’agriculture biologique et de renoncer aux pesticides de synthèse. Chaque apiculteur redoute l’exposition aux pesticides de ses abeilles ainsi que la contamination de ses produits avec les résidus de ces substances. La certification bio me semble donc une évidence.
– 2 Consommez-vous personnellement bio quotidiennement ?
oui
– 3 Toutes les productions de votre ferme sont-elles en bio ?
Tous les produits, à l’exception de l’eau-de-vie de miel, car je me fournis chez une distillerie non bio. Je n’ai malheureusement pas encore trouvé de distillerie bio qui produit une eau-de-vie de la qualité que j‘exige.
– 4 Avez-vous une mention supplémentaire (Nature et Progrès, Biocohérence, Demeter…) ?
Oui, je vends mes produits sous le label « Bio Lëtzebuerg » (http://www.bio-letzebuerg.lu/)
– 5 Nombre de personnes sur l’exploitation?
Moi-même et mon épouse
– 6 Bénéficiez-vous d’aides financières ? Lesquelles ?
Aides financières (investissement) du Ministère de l’agriculture au Luxembourg
– 7 Avez-vous bénéficié de conseils techniques en AB?
non
– 8 Quelles sont vos difficultés éventuelles : rendement, clientèle, variétés…?
Aucune
– 9 Comment êtes-vous contrôlé ? -Coût ?
1x/an par l’organisme de certification. Les coûts sont pris en charge par le Ministère de l’agriculture au Luxembourg.
– 10 Avez-vous recours à des intermédiaires pour commercialiser vos produits ?
Je commercialise une partie de ma récolte à travers des magasins au Luxembourg, mais que je livre moi-même.
– 11 Avez-vous été contacté par la grande distribution ?
Avec quelques collègues certifiés bio, j’ai moi-même contacté une grande chaine de grande distribution au Luxembourg, qui depuis commercialise une partie de notre récolte de miel.
– 12 Réussissez-vous à vivre de votre exploitation?
Ce n’est pas mon objectif.
– 13 Evolution et perspective?
Continuer à gérer entre 20-30 ruches